Sabine Pirolt

Journaliste reporter
France

Dix-neuf villages de caractère

Antraigues ou encore Chalencon, dix-neuf villages ardéchois portent le label de «villages de caractère». Haut perchés sur la montagne ou les pieds dans l’eau, ils ont tous un charme particulier. A faire chavirer les cœurs.

ANTRAIGUES Ce charmant village au pied duquel coule la Volane fait partie des dix-neuf «villages de caractère» de l’Ardèche.
(© Michel Rissoan)

C’est un village aux maisons de pierre, perché à 470 mètres d’altitude, sur un éperon rocheux. Il se dore au soleil, dans un écrin de verdure. A son pied, la Volane, la rivière de Bise et le ruisseau du Mas. En son centre, la très vaste place du village et ses hauts platanes, immenses parasols à l’ombre desquels les villageois jouent à la pétanque. C’est ici, à Antraigues, que le chanteurcompositeur Jean Ferrat est venu s’installer définitivement, en 1973. Il y avait acheté une maison non loin du village en 1964 déjà. C’est d’ailleurs cette année-là qu’il a composé La montagne, un de ses plus grands succès, «une chanson en hommage à l’Ardèche, pour la remercier de tout ce qu’elle me donnait: la beauté, l’authenticité, la paix». On comprend son coup de foudre pour ce coin de nature verdoyante et ce village dont les «calades» — les rues — en pierre mènent tantôt à des jardins fleuris, tantôt à des perrons de maisons en pierre aux tonalités foncées. Boulangerie, boucherie, épicerie, atelier de tissage ou de chapeaux et boutiques diverses se chargent d’amener de la vie dans ce lieu reculé.

Antraigues fait partie des dixneuf «villages de caractère» de l’Ardèche, un label attribué notamment sous condition «de protéger et mettre en valeur le patrimoine des villages à fort caractère identitaire, de les mettre en réseau et de les animer». Inauguré en mars, le Musée Jean Ferrat, sis sur la place principale, est consacré au chanteur mort en 2010. Le visiteur y découvre la vie de «Jean des encres» et «Jean des sources», celui dont la plus grande satisfaction était «de mettre de la poésie dans la vie des gens». Au premier étage, le visiteur peut visionner un entretien filmé dans lequel il répond aux questions de l’acteur Jean-Louis Trintignant, alors qu’au deuxième, il découvre une reconstitution de son bureau et de sa bibliothèque. Non loin du petit musée, le café-restaurant Lo Podello propose des chambres d’hôtes. Expositions et événements culturels y sont proposés. C’est Valérie, la fille de la deuxième épouse de Jean Ferrat, qui est propriétaire de l’endroit. Elle l’a aménagé et ouvert en juillet dernier. Il fait bon s’y arrêter pour «goûter un instant de rêve et de pause», comme elle le propose.

Avant de repartir vers le nord, à la découverte d’un autre village de caractère: Chalancon, lui aussi situé dans le parc naturel régional. Perché sur la montagne à près de 700 mètres d’altitude, il domine les contreforts du Vercors à l’est et la vallée de l’Eyrieux à l’ouest. A l’horizon, le regard ne rencontre que montagnes aux courbes arrondies et collines boisées. Ancien oppidum gallo-romain situé sur la voie romaine reliant le Rhône au Velay, Chalencon se développe dans les derniers siècles du Moyen Age. Ses nombreux vestiges – la porte de Besse, la tour de la potence, certaines maisons et leurs fenêtres à meneaux – sont les témoins de son importance dans l’histoire ardéchoise. Diane de Poitiers, la plus célèbre baronne du village, en hérite au XVIe siècle. C’est dans ce bourg qu’est venu s’installer voici sept ans Didier Michel, chromaticien. Depuis l’an dernier, il organise des ateliers de parfum où chacun réalise sa propre composition en fonction des couleurs qu’il aime. Il produit également ses propres parfums qu’il vend dans son atelier.

www.ardeche-guide.com www.didiermichel-chromaticien.com

 

GASTRONOMIE

Charmes-sur-Rhône. Dans un village aux maisons de pierre, Olivier Samin, magicien des saveurs, reçoit ses hôtes au Carré d’Alethius. Les plats de l’ex-second d’Anne-Sophie Pic sont un régal.

Sourire franc et corps d’athlète, Olivier Samin, 35 ans, a le physique d’un jeune premier. C’est pourtant aux fourneaux que ce natif de la Creuse exerce son talent. A ses côtés, Stéphanie, son épouse. Elle s’occupe de la partie hôtel et de la paperasse. Infirmière de formation, elle sert également en salle. Son mari en deux mots? «Un perfectionniste!» Un père qui travaillait aux impôts, une mère qui enseignait à la maternelle, Olivier Samin a découvert le goût des bonnes choses avec son grand-père, qui était cuisinier, et lors de nombreux repas en famille. Son parcours commence par l’école hôtelière de Chamalières, à Clermont-Ferrand; il passe par Laurent Jury à Sarpoil, Gilles Dauteuil à Castillon-du-Gard, Firmin Arrambide à Saint-Jean-Piedde-Port, alors deux étoiles Michelin. Ce dernier s’en souvient bien. «C’est un bon parmi les bons, sérieux, vaillant et intelligent.» Le jeune homme travaillera également sept ans aux côtés d’Anne-Sophie Pic, à Valence, gravissant tous les échelons jusqu’au titre de chef de cuisine. Elle se souvient: «Ce fut un excellent collaborateur, créatif, fidèle et passionné. Une bonne connivence existait entre nous, associée à une précision et à une rigueur au quotidien. Par ailleurs, c’est une personne dotée d’un grand sens des valeurs humaines. Son défaut? Il est parfois peut-être un peu têtu.»Voilà trois ans, Olivier Samin a accompli son rêve: voler de ses propres ailes. Son but: acquérir sa première étoile Michelin. Le nerf de la guerre? «Des produits frais. Il faut du temps pour les travailler.» Le résultat? Une richesse de saveurs et d’inventivité prometteuse.

Tél. +33 4 75 78 30 52, www.lecarredalethius.com

 

MAISON D’HÔTES

Valence. Au cœur de la ville, la Maison de la Pra et la Résidence de Bressac sont l’œuvre de Diane et Henri-Jean Bayart.

Epaisse chevelure blanche et allure de prince, Henri-Jean Bayart ne fait guère attendre ses hôtes lorsqu’ils sonnent à l’impressionnant portail en bois qui garde la Maison de la Pra, au cœur de la vieille ville de Valence. Le visiteur qui passe le portique découvre ce qui fut un hôtel particulier dont l’origine remonte au XVIe siècle. C’est un avocat grenoblois, Laurens de la Pra, qui fit construire l’édifice. L’endroit abrite aujourd’hui quatre chambres aussi spacieuses que délicieusement décorées. On y accède par un escalier de pierre en colimaçon. Jusque-là, rien d’exceptionnel, si ce n’est l’élégance et l’authenticité de l’endroit. Les choses changent lorsqu’on découvre que le bâtiment a été entièrement remis en état par Henri-Jean et son épouse, aidés d’un neveu. Il leur a fallu pas moins de quatre ans et demi pour tout remettre en état. En 2003, ils ont dû commencer par déblayer les centaines de kilos de détritus qu’avaient entassés les anciens propriétaires, frappés du syndrome de Diogène. Seules les mains du maître des lieux trahissent ces milliers d’heures d’un travail titanesque. De la peinture qu’il a fabriquée lui-même avec de la colle de peau de lapin, en passant par les salles de bains, les lampes en fer forgé et même les magnifiques et longues tables de la salle à manger, tout est home made. «Lorsqu’on n’a pas d’argent, on met la main à la pâte et on est forcé de trouver des astuces.» Ce bricoleur de génie a même fabriqué de fausses pierres, avec de la chaux hydraulique particulière et du sable pour décorer portes et fenêtres qu’on imaginerait d’époque. A deux pas de l’ancien hôtel particulier, la Résidence de Bressac – deux ans de travaux à plein temps – un hôtel particulier du XVIIIe siècle, met à disposition dix immenses studios-lofts décorés avec des œuvres d’artistes. Epoustouflant. L’un d’eux est un clin d’oeil à Romans, capitale de la chaussure, près de Valence. Une trentaine de paires de chaussures de la marque Clergerie y dansent au plafond. Dernier détail, si vous prenez le petit-déjeuner chez les Bayart, n’oubliez pas de remarquer les couverts en argent. Vos hôtes seront ravis.

www.maisondelapra.com

Capitale du Sud Rhône-Alpes, Valence se décline sur tous les tons: patrimoine, histoire, culture, gastronomie, viniviticulture, sport, nature, fleuve et art de vivre. Ville d’art et d’histoire, Valence est un lieu de soleil, dynamique et accueillant, entre Vercors et Provence! Séjour «Pause gourmande» à Valence: Atelier de pâtisserie + dîner + hébergement + visite guidée de Valence. A partir de 99 € TTC/personne. Contact: tél.: 0475 44 90 43, groupes.congres@ valencetourisme.com www.valencetourisme.com
La Drôme 
Genève-Valence en TGV 2 h 30.  En voiture, A49 (256 km).

 

MUSÉE

Romans. Dans une ville où le cuir et les souliers de luxe sont une véritable culture, le Musée international de la chaussure abrite une riche collection, qui va de l’antiquité égyptienne aux créations contemporaines.

D’immenses et vastes bâtiments, ceux de l’ancien couvent de la Visitation, au cœur de la ville de Romans: il n’en fallait pas moins pour accueillir le Musée international de la chaussure. Ville de quelque 33 000 habitants, Romans doit sa notoriété à son savoir-faire dans le travail du cuir et de la chaussure. Dès le Moyen Age, tanneurs et mégissiers, attirés par l’abondance des eaux – soit de nombreux affluents de l’Isère qui traverse la ville –, s’y installent et prospèrent. La première salle du musée expose les instruments qui permettaient le travail des peaux. Le tannage se faisait avec des écorces de chêne et de châtaignier. Le visiteur y découvre également, en images, les détails de la fabrication d’un soulier, de la prise de mesures au montage, en passant par la coupe et le piquetage. La visite continue. A la fin des années 60, la ville a pu racheter la riche collection de Victor Guillen, créateurmodiste parisien qui avait acquis des modèles de l’Antiquité jusqu’au XXe siècle. Premières chaussures qui s’offrent au regard: celles à bout relevé, qui évitaient de se cogner au relief du terrain. Ce sont des montagnards de la Mésopotamie (2600 av. J.-C.) qui ont lancé la mode. Les Phéniciens, grands navigateurs, se chargeront de la diffuser. De salle en salle, le visiteur découvre la façon de se chausser des Grecs antiques, des Romains, des Etrusques. Plus loin, un patin à la poulaine, qui ressemble à une mule surélevée en bois, rappelle qu’au Moyen Age les ruelles étaient boueuses et que les chaussures étaient rares et chères. Chaque vitrine réserve son lot d’émerveillement et de surprises, notamment une botte mongole en requin vert ou ces chopines en cuir de 49 centimètres sur lesquelles se hissaient les courtisanes italiennes pour mieux être vues. Le musée emmène le visiteur à travers les siècles et les continents. En Asie, les minisouliers des Chinoises aux pieds mutilés laissent songeur. Une aile du musée est consacrée aux créateurs et fabricants locaux, dont la célèbre marque Robert Clergerie. Quant à la «chaussothèque» – 16 500 modèles et accessoires –, elle reçoit régulièrement les plus grands créateurs qui viennent y chercher l’inspiration.

INCONTOURNABLE
Le Musée international de la chaussure possède une collection de 16 500 pièces, modèles et accessoires.

 

VÉLO

Vienne. Chemin réservé à la mobilité douce, la ViaRhôna relie le Léman à la Méditerranée. Elle serpente dans la région Rhône-Alpes. Pour le plus grand bonheur des cyclistes.

A pied, trottinette, rollers ou bicyclette, la ViaRhôna est destinée aux adeptes de la mobilité douce. Les cyclistes au départ de Vienne peuvent louer de bons vélos pour 5 euros la journée, casque compris, à l’office du tourisme de la ville. Des panneaux guident ceux qui ont décidé de découvrir les berges du Rhône. A l’instar du fleuve, le cycliste traverse tantôt des paysages urbains, tantôt des coins de nature plus préservés. De loin et haut perché, le vignoble de l’appellation Condrieu (AOC) veille sur le long fleuve tranquille qui, de-ci de-là, a creusé quelques lônes (bras) . Sur la ViaRhôna, direction le sud, une première curiosité: l’Ile du beurre, située dans le parc naturel régional du Pilat. Des observatoires permettent d’y contempler la faune. Hérons cendrés nichant dans les grands peupliers, martins-pêcheurs, castors – rarement visibles durant la journée – et ragondins y ont la vie belle. D’autres surprises attendent le cycliste le long des berges, comme des joutes sur barques spéciales, des bases de loisirs pour amateurs de glisse sur l’eau, ou, au nord de Vienne, la Maison du fleuve Rhône.

www.vienne-tourisme.com 0033 4 74 53 80 30 VOIE ROYALE
La ViaRhôna est dévolue à la mobilité douce.

Le nouveau Guide du routard Ardèche Drôme sort ces jours en librairie. Autre ouvrage: le BaLaDo sur la région Rhône-Alpes, avec des adresses classées par thèmes: www.balado.fr

 

EXCURSION

Orgnac. Classé Grand Site de France, l’Aven d’Orgnac invite à une promenade à 120 mètres sous la surface de la terre. Les stalagmites et stalactites offrent un spectacle à couper le souffle.

Draperies, cierges, piles d’assiettes ou palmiers: ce sont les noms des diverses concrétions que le visiteur peut découvrir à l’Aven d’Orgnac, une grotte qui s’étend sur 32 hectares. Seuls 2 hectares sont accessibles au public. Située à 2 kilomètres au sud du village d’Orgnac, elle a été découverte en août 1935 par Robert de Joly, qui est descendu avec une simple échelle de corde dans ce que les villageois utilisaient alors comme dépotoir. Un énorme cône d’éboulis s’est formé sous la seule entrée naturelle de la grotte qui laisse filtrer la lumière du jour. L’endroit, qui compte des plafonds de 50 mètres, est le résultat de 110 millions d’années de formation géologique. La visite commence par la descente de 700 marches. Une halte dans la première salle – il y en a trois – permet de mesurer l’immensité de l’endroit: 125 mètres de long et 90 mètres de large. La nature y offre un spectacle grandiose. Les piles d’assiettes donnent le tournis. Elles s’érigent sous les plafonds les plus hauts, leur forme étant liée à l’écrasement des gouttes sur le sommet des stalagmites, des gouttes qui déposent leur calcaire sous l’aspect de disques extrêmement fins. A raison d’une poussée de 1 à 2 centimètres par siècle, le visiteur mesure le temps qu’il a fallu à ces colonnes de cristaux de calcite pour s’élever à de pareilles hauteurs. Quinze mille ans contemplent le visiteur. De diamètre constant, les cierges doivent leur finesse à une alimentation qui se limite à un goutte-à-goutte. Les palmiers, eux, sont nés lors de temps révolus: le débit d’eau était plus fort et les filets d’eau ont formé des excroissances latérales. Quant aux fascinantes draperies, elles sont nées grâce au ruissellement de l’eau le long des parois. Comme tout musée qui se respecte, l’Aven d’Orgnac possède ses chefs-d’œuvre: la Pomme de pin, une concrétion de 11 mètres, ou le Vaisseau fantôme, une immense stalagmite qui s’est effondrée et sur laquelle se sont formées d’autres stalagmites, ou, plus bas encore dans l’aven, le Buffet d’orgues, un rideau de stalactites rejointes par des stalagmites. La visite finit en beauté avec un spectacle son et lumière. La remontée, elle, se fait en ascenseur.

Tél. +33 4 75 38 65 10, www.orgnac.com

 

VILLE HISTORIQUE

Vienne. «Secrets de Vienne» est le slogan de cette ville au bord du Rhône. Au premier abord quelconque, elle recèle des trésors de l’époque gallo-romaine.

C’est du haut de l’une des cinq collines qui entourent la ville, le mont Pipet, que la vue sur Vienne est sans doute la plus admirable. En pierre de Volvic, une statue de la Vierge Marie, posée sur une tour en brique, contemple d’ailleurs le spectacle qui s’offre à elle. Au loin, le Rhône, long serpent argenté aux reflets vert Véronèse, progresse imperceptiblement le long des berges bordées de maisons aux toits couleur rouille. Plus loin encore à l’horizon, sur la gauche, on aperçoit le Parc naturel du Pilat et ses coteaux boisés; alors qu’à droite, on devine des vestiges de ce qui fut une enceinte de 7,2 kilomètres de long protégeant Vienna Pulchra, Vienne la Belle en latin. En moins d’un siècle, cette dernière est passée du statut de chef-lieu d’un peuple indigène, les Allobroges, à celui de colonie romaine. Aux pieds du visiteur déjà conquis par ce spectacle, le théâtre romain, édifié dans les années 40 à 50 après J.-C. C’est ici qu’est installée la scène principale du festival de jazz qui a lieu à Vienne chaque été, depuis 1981. Adossé à la colline, ce théâtre forme, avec l’Odéon dont il ne reste que quelques vestiges, un couple archéologique remarquable. Construit au IIe siècle de notre ère, cet odéon – du mot grec ôdé signifiant chant – était dédié aux arts lyriques et à la poésie. C’était le lieu de prédilection de ceux qui parlaient grec, les intellectuels d’alors. Plus bas, au cœur de la ville, le jardin archéologique de Cybèle. Un fragment de bas-relief attribué au culte de la déesse Cybèle, découvert en 1940, a donné son nom à cet endroit, occupé par un hôpital jusqu’en 1938. Sa démolition a permis cette précieuse découverte. Tels des géants échoués dans un monde inadapté à leur majesté, les vestiges, qui appartenaient à trois ensembles gallo-romains, offrent un tableau fascinant. Deux immenses arcades – qui donnaient sur un vaste forum, soit une place publique – et un mur d’une salle d’assemblée municipale donnent la mesure de ce qui fut. Sur les chapiteaux des colonnes, on aperçoit des portraits du dieu du fleuve.

Non loin de là, toujours au cœur de la ville, le forum et le temple d’Auguste et de Livie. Que ceux qui peuvent le découvrir en arrivant du cours Romestang le fassent. S’offre alors à eux une vision irréelle, celle d’un temple qui aurait atterri au beau milieu des maisons, au bout d’une rue. Pour un peu, le visiteur se pincerait pour en croire ses yeux. Selon les spécialistes, la construction de cet édifice remonte autour de 20 à 10 avant J.-C. Une deuxième série de travaux est datée des années 40 après J.-C. La France n’abrite que deux temples antiques. Le deuxième est à Nîmes. C’est à sa transformation en église, au VIe siècle, que cet édifice dédié au culte de Rome et d’Auguste doit sa surprenante conservation. De la pyramide, haute de 25 mètres, au superbe musée gallo-romain de Saint-Romainen-Gal – juste de l’autre côté du Rhône – la région recèle encore mille et un secrets à découvrir avec bonheur.

www.vienne-tourisme.com

 

ANTIQUE

Le temple d’Auguste et de Livie, dont le premier état date du Ier siècle av. J.-C., s’érige au cœur de la ville. Assis aux terrasses des cafés alentour, les visiteurs ont tout loisir d’admirer ce magnifique et imposant édifice aux seize colonnes. En amont de Vienne, trois vignerons ont planté des vignes là où les Romains l’avaient déjà fait. C’est en 1996 que le vignoble de Seyssuel est né, engendrant les vins de Vienne. www.lesvinsdevienne.fr

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